En Côte d’Ivoire, le forum de l’Alliance de lutte anti-corruption organisé par la Banque mondiale se tient jusqu’au 16 juin à Abidjan, la capitale du pays. Plusieurs structures de l’Etat ainsi que du secteur privé et même des dirigeants politiques venus d’une centaine de pays participent à cette rencontre.
La Banque Mondiale travaille davantage sur les failles du système financier en Afrique. L’institution financière tient à Abidjan, le forum de l’Alliance de lutte anti-corruption avec des agences gouvernementales d’enquête de la Côte d’Ivoire, le secteur privé et des dirigeants politiques d’une centaine de pays. L’objectif premier du forum est de renforcer la prise de conscience concernant l’impact de la corruption sur l’économie, rapporte RFI.
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Les dirigeants politiques des autres pays, conviés à cette rencontre, reconnaissent la pertinence du présent forum et saluent d’ailleurs l’initiative qui selon eux, permet de mieux échanger sur les bonnes pratiques et d’apporter des réponses adéquates aux failles du système financier sur le continent. « On estime que chaque année, le continent africain perd chaque année environ 80 milliards de dollars dans les financements illicites qui pourraient être consacrés et investis au développement de notre continent », déclare par exemle, Olavo Correia, le vice-Premier ministre du Cap Vert.
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De nombreux cas de fraudes détectés
Dans la mise en œuvre de ses projets et les mesures déployées pour le suivi de l’exécution desdits projets, la Banque mondiale a détecté et analysé, de nombreux cas de fraudes. Mouhamadou Diagne, le vice-président du programme Intégrité de l’institution, a d’ailleurs confirmé cet état de choses au cours du forum de l’Alliance de lutte anti-corruption.
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« L’année dernière nous avons reçu plus de 4000 signalements et notre responsabilité est de poursuivre toutes ces allégations. Nous faisons des enquêtes rigoureuses et quand ces allégations sont substantiées, il y a tout un processus de sanctions pour punir les compagnies et les individus concernés. », a-t-il renseigné.
Faut-il le rappeler, la Banque mondiale a sanctionné ces dernières années, plus de 1100 entreprises et individus, pour éviter que la corruption n’entache les projets de développement.