En visite officielle à Astana le 18 avril 2025, le ministre béninois des Affaires étrangères Shegun Bakari a scellé un mémorandum d’entente avec son homologue kazakh Murat Nurtleu. Un acte qui ouvre la voie à des consultations diplomatiques régulières entre les deux pays.
Le Bénin continue d’élargir le champ de ses relations diplomatiques. En effet, vendredi 18 avril, le ministre des Affaires étrangères Shegun Bakari a été reçu par son homologue du Kazakhstan, Murat Nurtleu.
Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre le Bénin et le Kazakhstan. Selon le compte rendu publié sur Bénin Diplomatie, « les deux ministres ont convenu d’instaurer des consultations diplomatiques régulières afin d’approfondir la coopération bilatérale et multilatérale ».
Le Kazakhstan, premier producteur mondial d’uranium avec 33 % des réserves mondiales, est également le principal moteur économique d’Asie centrale, représentant « près de 60 % du PIB régional ». Ce positionnement stratégique, entre l’Europe et l’Asie, fait de ce pays un partenaire de choix pour le Bénin.
Le Bénin et le Kazakhstan pour une diplomatie multi vectorielle
Shegun Bakari a souligné que « le Bénin ambitionne de diversifier ses partenariats et de tirer parti des complémentarités économiques ». Cette dynamique s’inscrit dans la volonté du gouvernement béninois d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération sud-sud, notamment dans les domaines de l’énergie, des mines, de la formation, et des infrastructures.
Par ailleurs, le Kazakhstan, engagé dans une diplomatie active et multi vectorielle, s’est montré favorable à un rapprochement avec les pays africains. Le mémorandum signé témoigne ainsi « de l’intérêt mutuel pour une relation durable et structurée », peut-on lire dans le communiqué officiel.
En somme, cette visite à Astana illustre « la volonté du Bénin de se positionner comme un acteur diplomatique actif sur la scène internationale », avec une ouverture stratégique vers l’Asie centrale. Une avancée diplomatique discrète mais significative pour la politique étrangère du président Patrice Talon.