Kenya : Raila Odinga en course pour la présidence de la Commission de l’Union africaine

Paul Danongbe
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Raila Odinga.

L’ancien Premier ministre kényan Raila Odinga a officiellement lancé sa campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA). Il a dévoilé ses ambitions aux médias lors d’une conférence à Addis-Abeba.

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Le scrutin, prévu pour le sommet de l’UA en février 2025, déterminera le successeur du Tchadien Moussa Faki Mahamat à la tête de l’institution panafricaine. À 80 ans, Raila Odinga, vétéran de la politique africaine et défenseur du panafricanisme, souhaite couronner sa carrière en contribuant au développement et à la stabilité du continent africain.

Son programme met l’accent sur le développement économique, la promotion du commerce intra-africain et la lutte contre le changement climatique. L’ancien premier ministre prévoit aussi d’intensifier les projets d’infrastructures de transport, une initiative qu’il considère essentielle pour l’intégration économique africaine. « Pour renforcer l’Union, il est crucial de développer des réseaux de transport efficaces, de promouvoir le commerce interne et de bâtir une économie continentale stable », a-t-il déclaré.

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Raila Odinga, un candidat au profil panafricaniste

En plus de ses projets économiques, Odinga entend promouvoir des standards minimaux de gouvernance pour les États membres de l’Union africaine. « Ce qu’il faut faire, c’est établir des normes minimales de base qui doivent être appliquées pour qu’un pays puisse rester membre de l’Union. Il existe un mécanisme africain d’évaluation par les pairs, mais il faut prendre au sérieux les rapports émanant de l’institution, appliquer ses recommandations et renforcer la démocratie. », a-t-il souligné. Cette proposition vise à encourager une meilleure gouvernance et le respect des normes démocratiques, éléments qu’il juge essentiels pour garantir la crédibilité de l’UA.

Fait notable, Raila Odinga bénéficie du soutien de son rival politique, le président kényan William Ruto. Dans cette course pour la présidence de l’UA, il fera face à trois autres candidats : Mahamoud Ali Youssouf de Djibouti, Anil Gayan de Maurice, et Richard Randriamandrato de Madagascar.

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