Niger: les Etats-Unis reconnaissent l’autorité des putschistes et s’adressent à la CEDEAO

Mohamed Fousso
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Bola Tinubu, Président en exercice de la CEDEAO. @Médias locaux

Les Etats-Unis reconnaissent désormais le Général Abdourahamane Tchiani et ses hommes comme les autorités qui dirigent le Niger. La secrétaire d’État américaine adjointe, chargée des affaires africaines, Molly Phee a demandé la collaboration avec la CEDEAO lors d’une visioconférence jeudi 26 octobre 2023 avec des journalistes nigériens.

 

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Plus de trois mois après le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum, les États-Unis reconnaissent la prise de pouvoir des putschistes au Niger. Lors d’une vidéoconférence avec des journalistes nigériens, jeudi 26 octobre 2023, la secrétaire d’État américaine adjointe, chargée des affaires africaines, Molly Phee, rapportée par l’Agence de presse nigérienne a reconnu le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

Depuis le 26 juillet 2023, date à laquelle, les putschistes ont annoncé avoir pris le pouvoir au Niger, renversant ainsi Mohamed Bazoum, les Etats-Unis, tout comme la France et d’autres institutions sous-régionales, le pays fait face à une série de mesures restrictives. Les États-Unis ont suspendu leur assistance budgétaire et leur coopération militaire avec le Niger tout en maintenant l’aide humanitaire, alimentaire et sanitaire. La Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest pour sa part, a prononcé une série de sanctions économiques, exigeant ainsi la libération et le retour au pouvoir du président déchu.

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L’appel à l’entente entre le Niger et la CEDEAO

Au cours de la visioconférence, la secrétaire d’État américaine adjointe, chargée des affaires africaines, Molly Phee, a indiqué que ‘’le temps est venu’’ de ‘’travailler’’ avec la CEDEAO et les États-Unis pour un retour à l’ordre démocratique. Elle plaide ainsi pour une entente entre le Niger et ses partenaires dont l’institution sous-régionale.

Dès leur prise de pouvoir, le Général Tchiani et ses hommes ont affiché leur volonté manifeste de diriger le Niger sans l’influence de certains puissances étrangères. Ils demandent une transition de 3 ans pour régler les problèmes phares de leur agenda, notamment la sécurité grandissante et le terrorisme.

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