Cherté de la vie au Nigéria : Bola Tinubu appelle à la fin des manifestations

Mohamed Fousso
Lecture : 3 min
Bola Tinubu, Président de la République Fédérale du Nigéria.

Le président Bola Ahmed Tinubu a appelé à la fin des manifestations contre la vie chère au Nigéria, après que les tensions ont conduit à des confrontations mortelles entre les forces de l’ordre et les manifestants.

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Le Nigéria est depuis plusieurs jours, le théâtre de violentes manifestations contre la vie chère au Nigéria dans le pays. Des milliers de personnes – principalement des jeunes – se sont en effet, rassemblées dans les rues pour protester contre la “pire inflation” que le pays ait connue depuis une génération.

La foule exige notamment la fin de la crise économique qui fait de la population du premier producteur de pétrole d’Afrique l’un des plus pauvres du monde. Ces rassemblements, surnommés « journées de colère », ont appelé à la fin de la corruption chronique et de la mauvaise gouvernance.

Je vous assure que notre gouvernement s’engage à écouter et à répondre aux préoccupations de nos concitoyens.

Bola Tinubu


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L’appel de Bola Tinubu

Face à la situation, Bola Tinubu, au pouvoir il y a un peu plus d’un an, s’est adressé à ses compatriotes. Dans un discours télévisé le dimanche 4 août 2024, le président nigérian a exprimé sa compréhension de la douleur et de la frustration des manifestants, qui protestent contre la hausse du coût de la vie et les réformes économiques mises en place depuis son arrivée au pouvoir en mai 2023. L’inflation alimentaire dépasse les 40% et le prix de l’essence a triplé, exacerbant les difficultés économiques des Nigérians.

Le président a exhorté les manifestants à « suspendre toute nouvelle protestation et à créer un espace de dialogue ». Il a assuré que son gouvernement est prêt à écouter et à répondre aux préoccupations des citoyens. Cependant, il a également mis en garde contre les violences et les destructions, appelant à « mettre un terme aux effusions de sang, à la violence et à la destruction ».

Selon Amnesty International, au moins 13 personnes ont perdu la vie lors des manifestations qui ont eu lieu les jeudi et vendredi précédents.

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