Crise au Niger : Rachidi Gbadamassi soutient la Cédéao sur l’intervention militaire

Loan Tamin
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L’ancien député béninois Rachidi Gbadamassi a exprimé son point de vue sur la crise nigérienne engendrée par le coup d’État du 26 juillet 2023. L’ancien parlementaire a appelé la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à maintenir sa posture actuelle en vue de la préservation de sa crédibilité.

 

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Rachidi Gbadamassi est en phase avec les mesures prises par la CEDEAO pour résoudre la crise nigérienne. Selon lui, il n’est pas question de faire la moindre complaisance avec le Général Abdourahamane Tiani et ses hommes, souligne l’ancien député dans un récent entretien à BLTV. « Il s’agit d’un acte de violence envers le peuple nigérien. C’est un acte raciste qui ne fera qu’accentuer les divisions entre les peuples. Il s’agit du coup d’État le plus minable, le plus inutile, le plus irréfléchi et le plus irresponsable que le monde ait jamais connu », a-t-il déclaré lors d’une entrevue accordée à BLTV.

L’intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel est une opération distincte avec un objectif précis.

Rachidi Gbadamassi

Condamnant fermement le coup d’État perpétré par le Général Tiani, l’acteur politique du Bloc Républicain demande à l’institution sous-régionale de mettre un terme à cette situation, et ce, « par tous les moyens nécessaires ». Ainsi donc, l’ancien député invite les Chefs d’Etat de la Cédéao à aller jusqu’au bout de leur dynamique afin de préserver non seulement leur crédibilité propre, mais aussi celle de l’organisation sous-régionale. Rachidi Gbadamassi, contrairement à d’autres membres de son parti comme Bertin Koovi qui est foncièrement contre intervention militaire, est pour sa part pour une intervention militaire au Niger.

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Car, relève-t-il, l’opération « n’est pas une guerre déclarée contre le peuple nigérien ». Il précise que « ce n’est pas une guerre entre le Bénin et le Niger.

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