Inondations au Nigéria : la Banque mondiale débloque 1,57 milliard de dollars

Estelle Vodounnou
Lecture : 2 min
La banque mondiale vient en aide au Nigéria

La Banque mondiale a débloqué 1,57 milliard de dollars pour venir en aide aux sinistrés des inondations qui ont touché le Nigeria.

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Le Nigeria vient de bénéficier d’un soutien financier inédit de la part de la Banque mondiale. Le lundi 30 septembre 2024, l’institution a annoncé, une enveloppe de 1,57 milliard de dollars, destinée à booster plusieurs secteurs stratégiques du pays. Cet appui, indique l’annonce, s’inscrit dans une démarche de développement durable, avec un focus sur le renforcement du capital humain, notamment en faveur des femmes et des jeunes filles. Ce soutien financier vise également à aider le pays à surmonter les défis engendrés par le changement climatique et à aider les sinistrés des inondations qui ont touché le pays.

En investissant dans des secteurs prioritaires, la Banque mondiale espère non seulement améliorer la qualité de vie des Nigérians, mais également envoyer un signal fort à la communauté internationale sur l’importance du développement durable en Afrique de l’Ouest. Ce financement massif représente un levier crucial pour l’avenir du pays et de ses populations. Selon Ndiame Diop, directeur national de la Banque mondiale au Nigeria, ce financement se répartit en plusieurs volets.

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À en croire Ndiame, une somme de 500 millions de dollars sera allouée à l’amélioration de l’éducation et de la santé. En parallèle, 570 millions de dollars seront investis dans le renforcement des soins de santé primaires. Enfin, 500 millions supplémentaires iront au projet d’énergie et d’irrigation durables pour le Nigeria (SPIN). « Ce nouveau financement pour le capital humain et les soins de santé primaires aidera à remédier aux difficultés complexes auxquelles sont confrontés les Nigérians, en particulier les femmes et les filles, en matière d’accès et de qualité des services, mais aussi aux accords de gouvernance qui expliquent également ces difficultés », a indiqué M. Diop.

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