Kenya : l’examen de la destitution de Rigathi Gachagua suspendu

Touré Soulémane
Lecture : 2 min
Rigathi Gachagua, vice-président de la République du Kenya

Prévue jeudi 17 octobre 2024, l’examen de la destitution du vice-président kényan Rigathi Gachagua a été suspendu dans l’après-midi. Il n’a pas pu apparaître devant les sénateurs pour opposer sa défense. Il souffre des “douleurs thoraciques intenses”

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Visé par une procédure de destitution depuis plus d’une semaine, le vice-président du Kenya, Rigathi Gachagua est tombé malade. Alors que son sort devrait être décidé devant le sénat ce jeudi 17 octobre, l’audience a été suspendue vers 14h TU. Selon les propos de son avocat cités par Rfi, Rigathi Gachagua est malade et hospitalisé.

En effet, inculpé dans onze (11) chefs d’accusation, le vice-président a plaidé non coupable. Il devait être contre-interrogé par les avocats du Parlement cet après-midi, mais, impossible de se présenter devant les sénateurs pour exposer sa défense. La semaine dernière, le Parlement avait déjà voté sa destitution pour plusieurs raisons. Rigathi Gachagua est accusé  notamment de corruption, d’incitation aux divisions ethniques, de soutien aux manifestations antigouvernementales qui ont vu des manifestants prendre d’assaut le Parlement du pays et d’avoir violé la Constitution.

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La haute cour rejette les recours du vice-président

Par ailleurs, mercredi dernier, la haute cour de justice kényane a rejeté tous les recours présentés par le vice-président pour suspendre le processus. Il faut dire que c’est la première fois dans l’histoire du Kenya, qu’un vice-président en exercice fait l’objet d’une procédure de destitution. L’avocat de Rigathi Gachagua, Paul Muite, a déclaré que les médecins lui avaient dit que son client souffrait de “douleurs thoraciques intenses” et qu’il avait besoin d’un repos complet.

Les avocats ont contre interrogé les témoins présentés par le Parlement la veille, notamment le député qui a déposé la motion de destitution et le directeur de l’agence de lutte contre la corruption. Plus tôt ce jeudi, l’équipe juridique du vice-président a demandé que la déclaration sous serment d’un témoin clé, un gouverneur élu de la capitale Nairobi, soit supprimée après que le gouverneur ne se soit pas présenté.

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