Les forces de sécurité nigériennes ont mené une vaste opération baptisée « coup de poing » dans la région de Niamey contre la criminalité. Cette opération a abouti à l’arrestation de plus de 460 personnes et à la saisie de produits illicites.
Les forces de l’ordre nigériennes ont renforcé la sécurité au Niger pour rétablir la confiance des citoyens. Elles ont mené une opération d’envergure dans la région de Niamey. Nommée « coup de poing », cette intervention a conduit à l’arrestation de 463 personnes pour vérification d’identité et à la saisie de produits illicites. A en croire les forces de l’ordre, cette initiative s’inscrit dans un plan stratégique plus large visant à améliorer la sécurité publique et à restaurer la confiance de la population dans les autorités.
Parallèlement à Niamey, une autre opération similaire a été menée dans la région de Maradi, située au centre du pays. Elle a permis l’arrestation de quatre individus et la saisie d’une importante quantité de drogues, démontrant ainsi l’engagement des forces de sécurité nigériennes à lutter contre les trafics illicites.
Le CRSN réaffirme son engagement face à la crise
Ainsi, pour maintenir l’ordre public et répondre aux menaces pesant sur la sécurité des nigériens, le Conseil Régional de Sécurité de Niamey (CRSN) a réaffirmé son engagement à poursuivre ce type d’opérations ciblées. Pour lui, ces actions sont essentielles pour renforcer la protection des citoyens face aux multiples défis sécuritaires, notamment le trafic de drogue et les activités criminelles. En le soutenant, les forces de sécurité nigériennes entendent aussi envoyer un signal fort aux criminels, tout en consolidant la stabilité du pays.
Rappelons que la région est menacée depuis peu par une situation de crise sécuritaire. Des activités terroristes à la frontière avec le Mali, le banditisme et la criminalité dans le sud de la région sont également des faits connus. Les conflits frontaliers, insécurité alimentaire persistante, épidémies et effets dévastateurs du changement climatique en sont entre autres les causes de cette crise sécuritaire.