Scandale sexuel en Guinée Equatoriale : on en sait un peu plus sur l’affaire Baltasar

Touré Soulémane
Lecture : 3 min
Baltasar Ebang Engonga encore appelé Bello

En Guinée Equatoriale, une affaire de sextape impliquant Baltasar Ebang Engonga secoue tout le pays. Après avoir vu sur des vidéos circulées sur les réseaux sociaux, le procureur général Anatolio Nzang Nguema a annoncé l’ouverture d’une enquête.

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Baltasar Ebang Engonga ou l’affaire qui secoue toute la Guinée Equatoriale ? Depuis plusieurs jours, des vidéos de sextape mettant en scène Baltasar Ebang Engonga, connu sous le pseudonyme de «Bello», circulent sur les réseaux sociaux à travers tout le pays. Dans ces vidéos filmées dans différents endroits, le surnommé « Bello » apparaît en compagnie de plusieurs femmes. Cette affaire, qui fait grands bruits à Malabo, a suscité également une vive indignation tant au sein de la société civile qu’au sein de la classe politique.

Dès lors, les appels à des sanctions sévères pleuvent pour toutes les personnes impliquées. Ainsi, selon Realequatorialguinea, en réponse aux réactions des populations, le Parquet de la République, sous la direction du Procureur Général Anatolio Nzang Nguema, a rapidement ouvert une enquête pour vérifier si Baltasar Ebang Engonga pourrait être porteur d’une infection sexuellement transmissible.

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Réaction du gouvernement équato-guinéen

Le vice-président de la Guinée Equatoriale, Obiang Mangue a dans un message a souligné que les locaux gouvernementaux doivent demeurer des espaces de travail consacrés au développement du pays et non être utilisés à des fins privées. Il a averti que toute violation de cette règle entraînera des sanctions disciplinaires.

« Les autorités souhaitent ainsi établir si l’homme aurait délibérément utilisé ces relations pour propager une éventuelle maladie dans la population. Si cela venait à être prouvé, il pourrait faire face à des poursuites pour atteinte à la santé publique, un délit puni par la loi équato-guinéenne », précisé le média équato-guinéen.

Le procureur Général, Anatolio Nzang Nguema a souligné que, bien que les relations sexuelles consenties ne soient pas interdites, la loi prévoit des sanctions strictes pour quiconque propagerait sciemment une infection. « La population est menacée, car chaque femme impliquée pourrait indirectement exposer des conjoints et d’autres personnes », a-t-il déclaré.

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L’issue de cette enquête sera très attendue, tant les conséquences pourraient être lourdes pour Baltasar Ebang Engonga, mais aussi pour les femmes impliquées et l’ensemble de la société équato-guinéenne.

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