Le collectif des victimes de l’attaque terroriste survenue le samedi 24 août 2024 à Barsalogho, dans le centre-nord du Burkina Faso accusent l’armée d’être à la cause du « désastre » causé par les djihadistes.
C’est l’une des attaques les plus meurtrières perpétrées au Burkina Faso ce 24 août 2024. Plusieurs civils invités à creuser des tranchées pour la protection de la ville à Barsalogho, dans le centre-nord du pays, ont été tués par des frappes djihadistes. Les victimes de l’attaque accusent l’armée et demande des comptes. Le « Collectif Justice pour Barsalogho » (CJB) a indiqué que les forces de défense avaient forcé les habitants à sortir de la ville, les exposant à l’attaque du groupe jihadiste.
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Selon jeune Afrique, au moins 300 personnes ont trouvé la mort lors de cette attaque. Parmi eux, on dénombre plusieurs centaines de civils. Il faut dire que depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des difficultés d’ordre sécuritaire marquées par des attaques terroristes à répétition, et la recrudescence du grand banditisme.
Malgré les mesures prises par le Capitaine Ibrahim Traoré « en vue d’apporter une réponse efficace à ce phénomène et d’une manière spécifique aux nouvelles formes d’atteinte à la sécurité nationale » les attaques persistent au centre -Nord du pays et à Kaya, ville frontalière du Niger. De nouvelles structures, en l’occurrence l’Agence nationale de renseignement et le Conseil de défense et de sécurité nationale, ont été créés.