François Bozizé fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale spéciale, une juridiction soutenue par l’ONU, pour des allégations de crimes contre l’humanité. Cependant, le président Umaro Sissoco Embalo a clairement indiqué qu’aucune extradition ne serait effectuée, affirmant avoir reçu Bozizé dans un contexte humanitaire.
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Le président Embalo a précisé que les relations entre la Guinée-Bissau et la Centrafrique sont cordiales, et qu’il n’y a eu aucun accord sur l’extradition de Bozizé lors des discussions entre lui et le président Touadéra. Il a ajouté que l’accueil de Bozizé en Guinée-Bissau était assorti de conditions strictes, notamment l’abstention de toute activité politique et de toute tentative de déstabilisation en Centrafrique.
Umaro Sissoco s’explique
« Nous n’extradons pas les exilés. D’ailleurs il n’y a aucun accord entre nos deux pays dans ce sens. J’ai reçu François Bozizé dans un cadre purement humanitaire. Et tant que je serai à la tête de ce pays, il ne sera pas extradé. Sauf s’il souhaite partir de son plein gré. Le président Touadéra lui-même le sait. Je suis désolé de le dire cela n’est pas ce que lui et moi avions dit à ce sujet. Nous avions parlé d’autres choses qui n’ont rien à voir avec l’extradition de Bozizé.
Pour son accueil en Guinée-Bissau, nous avions posé des conditions : il doit s’abstenir de faire de la politique. Il ne doit également pas s’impliquer dans des actions de déstabilisation de son pays. Entre le président Touadéra et moi, les relations sont très bonnes. Et cela se voit à chacune de nos rencontres dans les grandes occasions comme les sommets de l’UA. Il était même prévu qu’il vienne visiter la Guinée-Bissau. Je ne vais pas extrader Bozizé, je veux que cela soit clair.», a expliqué le président de la Guinée-Bissau.
Umaro Sissoco Embalo a clairement affirmé qu’il ne procéderait pas à l’extradition de François Bozizé, insistant sur le respect des accords en place et sur sa volonté de maintenir des relations cordiales avec la Centrafrique.